Ce dimanche 15 février 2015, entre 25 et 30 personnes se sont réunies pour célébrer la messe du missel de saint Jean XXIII dans un hôtel de Saguenay. La messe fut organisée par le mouvement Tradition Saguenay, une organisation semble-t-il laïque qui tente d’établir une célébration régulière de la messe selon l’ancien rite. Un prêtre de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X (FSSPX), M. l’abbé Pierre Roy, est venu administrer les sacrements. Lire la suite
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Le diocèse de Chicoutimi réagit à l’annonce d’une messe traditionnelle célébrée par la FSSPX
Mgr André Rivest, évêque du diocèse de Chicoutimi, au Québec, a réagi à l’annonce de la célébration d’une messe traditionnelle par un prêtre de la FSSPX dans le territoire de son Diocèse. Mgr Rivest rappelle dans son communiqué des faits selon un arrangement qui se veut désapprobateur.
L’évêque de Chicoutimi souhaite mettre en lumière sa désapprobation de la Fraternité sacerdotale saint Pie X (FSSPX) qu’il qualifie comme étant en état de «schisme sacramentel» et comme n’étant «pas en communion avec l’Église catholique». Ces qualifications sont absurdes ne serait-ce de part les égards que Rome a eus envers la FSSPX, la célébration de la messe traditionnelle en des lieux spirituels importants par des prêtres de la FSSPX (sanctuaire de Lourdes, National Shrine aux États-Unis, la basilique Saint-Pierre de Rome), etc. Nous ne réfuterons pas ici les allégations de schisme, allégations qui ont été réfutées par d’autres ici et ici.
Néanmoins, ce que l’évêque de Chicoutimi ne mentionne pas c’est sa tiédeur à appliquer avec générosité le motu proprio Summorum pontificum de 2007 libéralisant la messe traditionnelle. Mgr Rivest s’est opposé à une pétition demandant la célébration du rite ancien. Il plaça ainsi les fidèles attachés au rite ancien dans une position pastorale injuste et difficile. Son orientation de fermeture envers l’ancienne messe est clairement contraire à la volonté du Saint-Père de rejoindre les «périphéries».
Voici la communication du Diocèse en son entièreté: Lire la suite
Messe de Requiem pour Louis XVI à Québec
Une source nous a communiqué l’information selon laquelle la paroisse personnelle de la Fraternité sacerdotale Saint Pierre à Québec célébrera mercredi le 21 janvier 2015 une messe de Requiem pour Louis XVI. La messe commencera à 19h00 en l’église Saint-Zéphirin, dans le quartier Limoilou de Québec. Lire la suite
Ordinations sacerdotales pour la FSSP au Canada
C’est avec joie que nous relayons l’information selon laquelle MM. les abbés Alexandre Marchand (de Gatineau) et Jacques Breton (de St-Hyacinthe) seront ordonnés prêtres dans la Sainte Église de Dieu samedi le 13 de juin cette année.
Nous pouvons véritablement nous réjouir, car ces deux diacres de la Fraternité sacerdotale Saint Pierre (FSSP) seront ordonnés au Canada, plus précisément dans le diocèse de St-Hyacinthe au Québec par Son Excellence, Mgr Terrence Prendergast, archevêque d’Ottawa. Ces ordinations sacerdotales seront vraisemblablement les premières selon la forme extraordinaire du rite romain au Québec depuis plusieurs décennies. Lire la suite
Première cathédrale québécoise à fermer à cause des changements architecturaux de Vatican II?
(Rimouski, QC) La cathédrale Saint-Germain a connu une refonte architecturale de son intérieur pour la conformer à «l’esprit du Concile de Vatican II» dans les années 60. Maintenant, cette rénovation de l’église et cette «ouverture de l’Église au monde» pourrait causer la première fermeture d’une cathédrale québécoise.
L’église cathédrale du diocèse de Rimouski a connu son lot de problèmes structurels aux cours des années, à un tel point que celle-ci est maintenant fermée. Des travaux de l’ordre de 5 millions $ sont nécessaires pour la réouverture de la cathédrale de Rimouski. L’évêque du lieu, Mgr Pierre-André Fournier a confié au journal Le Soleil qu’il ne savait pas comment et quand cathédrale pourrait rouvrir, par manque évident de fonds, et il a même évoqué «un changement de vocation» pour la bâtisse, c’est-à-dire sa fermeture. Lire la suite
Pièce de théâtre blasphématoire envers la BVM à la Bordée: «Les Fées ont soifs»
Merci à un de nos lecteurs qui nous a pointé vers cette nouvelle. En effet, le Théâtre de la Bordée a mis à son horaire des représentations d’une pièce de théâtre blasphématoire envers la Bienheureuse Vierge Marie et sainte Marie-Madeleine.
La Bordée évoque la liberté d’expression avec le cynisme habituel du libéralisme condescendant: «une prise de parole résolument féministe», tout en mentionnant avec un plaisir certain la controverse suscitée par la première représentation en 1978, pour exprimer la projection de la frustration féministe sur la BVM. Ils omettent bien sûr de rappeler la grande foi qui soutint la BVM, son obéissance (qui est une véritable libération de l’esclavage du culte de l’apparence et de l’hédonisme contemporains) et son rôle maternel envers les fidèles (à quoi bon dans une société qui voit la maternité comme «un autre projet», facilement rejetable via l’avortement).
La charité nous presse de dénoncer le caractère hautement inapproprié de cette représentation de l’Immaculée Mère de Dieu et de cette femme régénérée qu’était sainte Marie-Madeleine. Le passé d’un pécheur ne peut être utilisé pour justifier l’hédonisme contemporain, ni même peut-on apposer ces cris de ralliements féministes à la BVM. Il va sans dire que tout bon catholique ne saurait cautionner une telle représentation théâtrale en y assistant. Faisons réparation au Cœur Immaculé de Marie pour cette insulte à la Reine du Ciel.
Les Fées ont soif, oui peut-être, mais de justice; rendez leur donc justice en mettant en scène leurs véritables motifs, leur véritable foi. Sinon, mettez en scène ces faux dieux grecs, jaloux et vaniteux; ils ressemblent assez aux contemporains.
Voici un descriptif de la pièce tiré sur le site du Théâtre de la Bordée: Lire la suite
La réalité a rattrapé l’optimisme post-conciliaire à Montréal
Un article du journal anglophone National Post, il est fait état de la transformation des églises catholiques vides et de leur seconde vie en tant que spa, salle de conférence ou encore centre d’entraînement. La réalité semble avoir – durement – rattrapée l’optimiste avec lequel l’aggiornamento conciliaire ouvrait ses bras pour embrasser le monde.
Avec quel empressement l’Église québécoise s’est-elle débarrassé de son rôle immense en éducation et en santé pour se contenter de vagues promesses du gouvernement laïcisant du Québec. Des ordres religieux entiers, actifs et dédiés à la fois à l’éducation et aux soins de santé des hommes aussi bien que de leurs âmes se sont effondrés après leur remplacement dans un premier temps par des aumôniers, qui sont vite disparus pour ainsi laisser place à des laïques qui eux aussi ont disparu dans les années 2000, remplacés par le nouveau cours d’éthique.
Pèlerinage nocturne à Montréal en réparation pour la Saint-Jean-Baptiste
Un lecteur nous a gentiment relayé l’information suivante. Ceci est très important alors que nous savons que la fête patronale des Canadiens français est devenue une occasion de débauche offensante pour notre Seigneur. Si vous ne pouvez participer, assistez à la messe ce mardi ou dîtes une décade du chapelet (et pourquoi pas un chapelet tout entier) pour cette intention et ces courageux!
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Réplique à la lettre moderniste de l’Institut de formation théologique et pastorale du diocèse de Chicoutimi
[Cet éditorial est une réponse à une lettre d’opinion sur des questions de théologie catholique soi-disant suscitée par les propos du maire Tremblay concernant des journalistes. Ce fut plutôt un prétexte pour affirmer une foi anthropocentrique et une herméneutique de la rupture contraires à la Foi catholique. Cet esprit de Vatican II jusqu’au-boutiste, ce modernisme infecte toujours l’Église québécoise et l’Institut de formation théologique et pastorale du diocèse de Chicoutimi.]
La première erreur : la foi anthropocentrique
La première erreur des signataires de cette lettre que nous tenons à soulever est le concept de foi anthropocentrique, centrée sur l’homme plutôt que sur Dieu qui est la fin sublime de l’homme, le commencement de toute chose. En effet, la foi est centrée sur la quête de sens de l’homme; si par hasard l’homme s’éveille à une quête de sens, l’Évangile offre une réponse. Il semble que les adeptes d’un tel éveil aient sous-estimé l’envie de l’homme moderne à s’éveiller à une quête de sens, sinon les églises seraient pleines. De plus, cet éveil conscient de l’homme à une quête, qui le met en marche pour qu’il se réalise est en fait la même erreur que la Conscious Evolution dénoncée par le préfet de la Congrégation pour la Foi, le cardinal Müller, et que du pélagianisme; l’homme peut se réaliser lui-même, il en a les moyens.
Ce qu’enseigne l’Église catholique c’est que Dieu s’est révélé à l’homme à travers différentes manières (ancienne et nouvelle Loi) et suprêmement avec le sacrifice de la Croix auquel chaque sacrifice de la messe pointe. L’homme a les moyens de découvrir ce que Dieu attend de lui par le biais de sa propre raison, c’est ce que l’on appelle la religion naturelle. L’homme ne peut atteindre par ses propres moyens la connaissance de la religion surnaturelle professée par l’Église catholique. Ainsi donc, Dieu s’est révélé. De plus, l’homme ne peut se sauver lui-même; l’éveil à une quête de sens est une grâce que Dieu donne à l’homme pour qu’il se repente de ses péchés et qu’il croie (nous paraphrasons ici N.S. Jésus-Christ, Marc 1 :15). La foi catholique est christocentrique, centrée sur le Christ, comme agneau immolé pour nos péchés sur la Croix, re-présenté à chaque sacrifice de la messe et comme seul nom qui nous ait été donné sous le ciel pour notre salut (Actes 4 : 12). Lire la suite
Dénonciation du modernisme au Saguenay: réactions des catholiques libéraux
Un auteur du nom de J. Lamirande, du diocèse de Chicoutimi, a dénoncé sur un blogue nationaliste l’infiltration moderniste du Diocèse. Les faits qui y sont révélés sont malheureusement bien connus des catholiques québécois: des agents pastoraux avec une extrême latitude, promotion du panthéisme, du relativisme, dénonciation de toute injustice sauf bien sûr concernant les refus injustifiés contre la messe traditionnelle, etc.
Nous avions déjà déploré ici le refus de Mgr Rivest de permettre une messe traditionnelle au sein de son Diocèse et ce bien que la demande était bien étoffée.
Un agent de pastoral, M. Jocelyn Girard, du Diocèse a décidé de répliquer dans un billet intitulé «Faut-il opposer progressisme et traditionalisme?» à l’énumération des agissements modernistes à Saguenay via son blogue libéral Culture et foi. Quelques extraits suffisent pour démontrer le caractère flagrant des hérésies qui y sont défendues surtout au sein de la deuxième section de son article, «Quelle Église pour ce siècle?». Lire la suite