«Ils ne peuvent mettre fin à la discussion»

Dissidence 2013

Dissidence 2013

Ces paroles du Cardinal Marx semblent bien représenter les sentiments de la Conférence des évêques allemands. En effet, selon Catholic News Service (CNS), le porte-parole de l’archidiocèse de Fribourg-en-Brisgau, M. Robert Eberle, affirmait que la Conférence allait aller de l’avant avec la communion des divorcés et des remariés.

Utilisant plusieurs passages de l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium pour défendre la position des évêques allemands, M. Eberle a noté que les conférences des évêques devaient se prévaloir de plus de pouvoirs. Cette sorte de dévolution des pouvoirs des dicastères vers les conférences régionales cautionnent, selon lui, la direction de l’Église allemande. M. Eberle s’arroge le soutien du Pape pour la position allemande.

À plusieurs reprises lors de l’entrevue donnée à CNS, le vocabulaire de M. Eberle s’apparente à celui employé par les libéraux anglicans: «une solution accommodante», «aller dans la bonne direction». Il est temps que le préfet de la Congrégation pour la foi, Mgr Müller, montre les dents et donne plus qu’une simple réaffirmation des enseignements de l’Église.

De la canonisation prochaine de Jean XXIII

Bienheureux Jean XXIII

Bienheureux Jean XXIII

Jean XXIII est une figure problématique pour les fidèles traditionnels qui le créditent des déboires de la réforme post-conciliaire, notamment la réforme liturgique. De plus, le fait que le Saint-Père ait décidé, selon le principe de Législateur suprême, d’aller de l’avant avec sa canonisation le 27 avril 2014, sans un deuxième miracle authentifié, plusieurs sont perplexes. Canonisation politique? Canonisation idéologique? Nous croyons que non.

Ses positions théologiques sur la prêtrise sont très traditionnelles et orthodoxes. Dans l’encyclique Sacerdotii Nostri Primordia (1959), il exhorte les prêtres de ne pas tomber dans l’activisme du XXe siècle. Concernant l’usage du latin dans Veterum Sapentia (1962), il championne non seulement l’universalité mais aussi  l’immuabilité de l’usage de la langue latine.

Concernant la liturgie, feu Cardinal Bartolucci mentionnait dans une entrevue donnée à NewLiturgicalMovement, qu’il avait la conviction que jamais Jean XXIII n’aurait cautionné une réforme liturgique diminuant autant la richesse liturgique de la vie de l’Église. Lire la suite

Séminaristes de la FSSP au Canada

Mgr Haas lors de la tonsure des nouveaux séminaristes de Wigratzbad Source : fssp.org/fr

Mgr Haas lors de la tonsure des nouveaux séminaristes de Wigratzbad
Source : fssp.org/fr

Le site de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre au Canada – site en anglais seulement – a publié la liste des séminaristes canadiens aux séminaires de Denton (pour les candidats anglophones) et de Wigratzbad (pour les francophones).  Des douze séminaristes canadiens, seulement une poignée est francophone.

Cette sous-performance du catholicisme canadien-français est inquiétante surtout lorsque on le compare au Canada anglais.  Marqué par une forte mouvance libérale et «l’esprit de rupture de Vatican II», le catholicisme canadien-français peine à maintenir ses séminaires à flot, encore moins à remplacer le nombre décroissant de prêtres en paroisse. Malgré tout, un nouvel apostolat s’est ajouté à la Fraternité, l’église Ste-Irénée à Montréal.

Par ailleurs, la Fraternité est la seule organisation catholique traditionnelle présente au Canada français. L’Institut du Christ-Roi a des apostolats aux États-Unis, mais non au Canada. Les autres congrégations ou instituts, des Serviteurs de Jésus et Marie (SJM) aux Franciscains de l’Immaculée, ont aussi une présence aux États-Unis, en France et en Italie, mais pas au Canada.

Article de prière #4, des vocations traditionnelles pour le Canada français.

L’épiscopat allemand: rebelle?

La dissidence, de 1965 à aujourd'hui.

La dissidence, de 1965 à aujourd’hui.

Est-ce qu’il y a toujours des évêques germanophones orthodoxes et traditionnels? Voici la grande question qui peut être posée à la vue des révoltes sourdes sur l’enseignement de l’Église concernant la communion des soi-disant remariés.

Les évêques allemands, gonflés de confiance par la taxe de l’Église*, semblent se préparer à tordre le bras du Pape. Déjà un groupe de clercs autrichiens avaient publiquement demandé des changements aux doctrines traditionnelles de la prêtrise sous Benoît XVI. Lire la suite