L’excellent site web Paix liturgique a traduit et publié une partie de la préface du cardinal Cañizares Llovera d’une thèse en droit canonique du Père espagnol Alberto Soria Jiménez, osb. Le cardinal Llovera y décrit une interprétation large et riche du Motu proprio Summorum pontificum de 2007. Ce dernier est le préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements.
Nous ne pouvons que nous réjouir d’un tel appui et d’une telle compréhension large de l’émancipation de la messe traditionnelle. Plus qu’un privilège accordé à une minorité en voie de disparition et de cette mentalité d’indult, il est important que l’idée d’une forme vivante (dite extraordinaire) du rite romain trouve un appui de taille au sein de la Curie et semble se normaliser, bien qu’encore mal vue. Cela est sans doute un pas de plus vers une normalisation de cette compréhension voulue par Benoît XVI, normalisation d’autant plus importante que la formule de rite romain selon deux formes doit cesser d’être appréhendée comme une exception, une extravagance passagère et incertaine soumise au bon-vouloir des sensibilités papales en matières liturgiques. Non, la forme extraordinaire a droit de cité et sa «célébration devrait être normale», sans aucune encombre.
Nous présentons ici un (long) extrait tiré de l’original publié sur le site de Paix liturgique: Lire la suite