[Par M. l’abbé John Hunwicke]
Mais au cours d’un Concile dont le Pontife qui l’avait convoqué pensait qu’il serait terminé pour Noël, Notre-Dame Médiatrice de toutes les grâces disparut rapidement de l’agenda. Encore plus étrange est la question du chien qui aboya dans la nuit (mais, Holmes, le chien n’aboya pas dans la nuit! Exactement Watson.). Le concile de Vatican II était supposé être un concile sur le monde d’aujourd’hui et sur les problèmes de son époque. Et il ne fait aucun doute qu’étant au cœur de la Guerre froide, lors de cette décennie de la crise des missiles cubains qui faillit précipiter un nouvel holocauste, le communisme, une idéologie affirmant être la fin de toutes les religions, était la grande question du jour. Les conciles précédents avaient condamné les erreurs de leurs époques, alors que Vatican II ne mentionna même pas le communisme que ce soit en termes pratiques ou en répondant à ses erreurs. Ceci ne se produisit pas sans que des Pères conciliaires eurent tentés de soulever la question dans l’aula; certains Pères ayant eux-mêmes souffert physiquement aux mains des oppresseurs (les chrétiens pré-constantiniens les appelaient confessores) adressèrent leurs Vénérables Frères avec émotion…Mattei en offrent de bons passages. De ces initiatives, chacune d’entre elles disparut mystérieusement. Lire la suite